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Une médecin de l'urgence de l'hôpital de Chicoutimi a confirmé que les lésions remarquées sur sa patiente le soir où elle s’est présentée au centre hospitalier étaient parfaitement compatibles avec l'agression décrite par la présumée victime, une femme de 21 ans.
Selon la preuve déposée jusqu'à présent, l’agression serait survenue dans la soirée du 24 juillet et dans la nuit du 25 juillet 2018 chez l'accusé, à Laterrière. La plaignante a rencontré la Dre Caroline Dupont-Dorais vers 19 h le 25 juillet.
Cette dernière a constaté que la présumée victime avait des ecchymoses partout sur le corps, sauf dans le haut du dos.
La médecin a aussi indiqué avoir trouvé un objet dans les organes génitaux de la victime. Cette découverte a surpris le personnel médical et a eu pour effet d'amener la jeune femme à parler aux policiers, selon l'experte. La présence de cet objet est à l’origine de l'accusation d'agression sexuelle.
La Dre Dupont-Dorais a aussi constaté un traumatisme léger à la tête. La patiente était somnolente, mais cohérente malgré son état, a-t-elle précisé.
Des agents de sécurité
Dans son témoignage, Caroline Dupont-Dorais a ajouté qu'elle était inquiète pour la patiente le soir des examens. La jeune femme a été placée sur une civière surveillée par des agents de sécurité parce que le suspect était toujours recherché.
En après-midi, la radiologiste Isabelle Rousseau est venue témoigner et a confirmé la présence bien claire de deux lacérations au foie et des contusions aux reins chez la présumée victime d’All Boivin. Aucune fracture n'a été observée.
All Boivin est demeuré calme lors des témoignages et a pris des notes occasionnellement. Il porte un chapelet en plastique rose au cou depuis le début du procès.
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