Environnement : la ministre MarieChantal Chassé remplacée par Benoit Charette

© Mathieu Potvin
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« On a convenu ensemble que c’était mieux qu’elle prenne un pas de recul et qu'elle cède à quelqu'un d'autre ses responsabilités de ministre de l'Environnement », a dit M. Legault de son ex-ministre, qui ne sera restée en poste que 83 jours.

Candide, le premier ministre a admis d'emblée avoir pris cette décision en raison des difficultés que Mme Chassé éprouvait dans ses relations avec les médias.
Il a rappelé qu'il avait dû choisir son conseil des ministres parmi des élus sans expérience ministérielle – exception faite de l'ancienne libérale Marguerite Blais – ajoutant que les Québécois voulaient « de nouveaux visages ».
« Je pense honnêtement, quand on regarde les ministres que j’ai nommés, que c'est un succès. Les gens sont satisfaits et les nouveaux venus se débrouillent très bien », a affirmé le premier ministre Legault, qui a interrompu ses vacances pour annoncer cette décision. « Ça a été un peu plus difficile » pour MarieChantal Chassé, a-t-il reconnu.
Il a indiqué avoir rencontré Mme Chassé au cours des derniers jours.
François Legault a indiqué qu'il comptait confier à MarieChantal Chassé « de nouvelles responsabilités » au cours des prochaines semaines, soulignant sa formation d'ingénieure et son expérience de femme d’affaires. Il n'a pas exclu la possibilité de la ramener éventuellement au sein de son Cabinet.
MarieChantal Chassé reste députée de Châteauguay. Elle l'avait emporté, le 1er octobre dernier, contre le ténor libéral et ex-ministre Pierre Moreau.
Son successeur à l'Environnement est président de la Commission des Institutions. Le premier ministre n'a pas indiqué s'il conserverait ces responsabilités.
Présent aux côtés de M. Legault, Benoit Charette, un ancien député péquiste, a qualifié de « beau privilège » l’occasion de s’attaquer aux défis environnementaux.
Interrogé sur sa décision initiale d’écarter M. Charrette, en octobre, M. Legault a répondu que la composition d’un Cabinet devait répondre à une « série de critères », dont la représentativité des régions.
« Il est passé proche [d’être nommé ministre], je suis très content qu’il soit maintenant au Conseil des ministres », a-t-il affirmé.
Le nouveau titulaire du portefeuille de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques dispose de quelques jours pour se familiariser avec ses nouveaux responsabilités, avant la rentrée parlementaire, le 5 février.
Avec le départ de MarieChantal Chassé et l’arrivée de son successeur, le gouvernement ne compte désormais que 14 hommes et 12 femmes.
« L’objectif de parité reste important, mais il ne faut pas être rigide », a soutenu le premier ministre.

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